On le sait, les étés sous nos latitudes seront de plus en plus chauds et précoces. La probabilité de canicule devenant de plus en plus importante. Des lors, assurer la fraîcheur de sont logement, autrement que par l’installation d’une climatisation, devient un enjeu important.

La première chose à faire, naturellement, pour éviter que son intérieur se transforme en four quand arrivent les jours chauds de l’été, c’est de renforcer l’isolation. En attendant de réaliser les travaux de rénovation thermique qui seront sans doute nécessaires, il existe des solutions temporaires qui peuvent nettement améliorer les choses.

Une grande partie de la chaleur pénètre dans votre logement par l’intermédiaire des espaces vitrés, surtout ceux qui sont directement exposés aux rayons du soleil. Installer des films sur vos fenêtres et vos baies vitrées peut réduire cette source de chaleur. C’est une solution très économique puisque les films de protection ne vous coûteront que quelques dizaines d’euros. C’est aussi une solution très facile à mettre en place, puisque la pose de ces filtres ne demande aucune compétence particulière.

Attention tout de même à la qualité du film que vous allez poser. Les modèles à micro-bulles d’air sont très efficaces et permettent d’éviter les phénomènes de condensation que l’on observe parfois avec ce type d’équipement.

Être créatif

Si vous êtes pris par le temps ou si vous ne souhaitez pas toucher à vos fenêtres, vous pouvez bricoler très facilement des réflecteurs de chaleur. Pour cela, il vous suffit de découper des bouts de carton aux bonnes dimensions et de les couvrir de papier aluminium que vous placerez face vers l’extérieur. Les rayons du soleil seront naturellement repoussés. Pour efficace qu’elle soit, on vous l’accorde, ce n’est pas la solution la plus esthétique.

Enfin, une fenêtre bien calfeutrée est une fenêtre qui ne laisse pas entrer la chaleur. Il suffit parfois de changer les joints d’étanchéité pour gagner nettement en efficacité. Une fois le bon joint choisi, en fonction de votre type de fenêtre et de son esthétique, c’est un travail aisé et très rapide à réaliser.

Les plantes à votre secours

Comme dans bien des domaines, la nature et singulièrement les plantes, peuvent apporter une grande partie de la solution à nos problèmes de chaleur en intérieur. Et pas que dans les maisons, d’ailleurs, puisqu’une étude de la Nasa a récemment montré que les plantes, par l’effet de la photosynthèse, étaient capables de réguler la température terrestre. En effet, pour se rafraîchir quand ils ont trop chaud, les végétaux libèrent de l’humidité dans l’air par l’intermédiaire de leurs feuilles. En ville, on commence à prendre conscience que la végétalisation est indispensable pour assurer une atmosphère vivable.

Les grandes feuilles sont vos amies !

Les variétés à grandes feuilles sont celles qui libèrent le plus d’humidité dans l’atmosphère et, donc, qui assurent la meilleure climatisation naturelle. On peut citer le caoutchouc, qui aime la lumière mais pas le plein soleil. Encore plus facile d’entretien, l’aglanoème possède, en plus, des vertus purificatrices. La langue de Belle-Mère et ses longues feuilles en forme de lames vivra très bien devant une fenêtre exposée au soleil et saura rafraîchir l’air comme personne. En plus, elle pourra filtrer les toxines et dégager de l’oxygène. Toute la famille des palmiers peut également être utilisée comme climatiseur de – salon ainsi, par exemple, que le très populaire ficus benjamina, qui est un de ses seuls arbres à pouvoir se plaire en intérieur.

Une clim’ artisanale

Un ventilateur, c’est bien, mais cela ne fait, finalement, que brasser de l’air chaud, sans le refroidir. Pour le transformer en un petit climatiseur improvisé, il suffit de placer devant lui une bouteille d’eau glacée. En fondant, elle va libérer ses gouttelettes d’eau froide et rafraîchir l’air ambiant. Pratique, économique et, sans danger pour la planète !

Transformer son jardin en havre de paix

C’est facile, c’est pas cher et c’est pas bon pour le moral !

Avec les beaux jours, bien sûr, on commence à regarder son jardin (quand on a la chance d’en avoir un), d’un autre oeil. Plus qu’une pièce supplémentaire dans la maison, il peut devenir, à la belle saison, un havre de paix, où il fera bon se ressourcer et partager de bons moments.

Le jardin, un endroit pour se retrouver

Il faut d’abord en penser les espaces, les délimiter et les faire vivre. On peut ensuite réfléchir à intégrer des éléments forts et, de ce point de vue, la présence d’une piscine est évidemment une option très intéressante.

Il en existe de toutes tailles et de toutes formes, avec des systèmes de fonctionnement qui peuvent être bien différents. Mais un jardin, c’est aussi un endroit où la famille se retrouve et où on reçoit ses amis. Le mobilier de jardin, les éclairages, le barbecue ou la plancha, tout cela apporte de la vie à cet espace. Enfin, pour les enfants ou même pour les plus grands, le jardin est un endroit où l’on s’amuse. Les jeux d’extérieurs, qui peuvent aller de la balançoire au jeu de mölki, font partie du cocktail qui fera de votre extérieur un endroit où il fait bon vivre.

Pour créer un véritable havre de paix dans son jardin, il faut d’abord imaginer l’espace en lui-même.

La première chose à garder en tête est d’éviter la monotonie et de proscrire la simple pelouse plate et uniforme. Poser un hamac au milieu d’un terrain de football, ce n’est pas reposant. Il faut donc créer du mouvement et de la circulation entre les espaces du jardin.

Poser un hamac au milieu d’un terrain de football, ce n’est pas reposant. Il faut donc créer du mouvement et de la circulation entre les espaces c Pour cela, on peut créer une butte ou aménager une pente douce simplement, profiter de courbes déjà existantes. Dans ce cas, il faut chercher à les mettre en valeur et pas du tout à les gommer. Bien sûr, s jardin plat et que l’on ne veut pas faire jouer la pelleteuse, on peut si installer des massifs de plantes à des endroits stratégiques pour c espaces délimités.

On veillera à penser, en même temps, les chemins qui permettront de de l’un à l’autre. Pour ce faire, il ne faut pas négliger de jouer avec les n Une allée de gravillons, un muret en pierres, c’est la diversité qui l’harmonie.

Créez du mouvement !

Avec des treillis ou des grimpants, on pourra gommer les angles droits des murs, qui ne sont pas les meilleurs alliés de la zen attitude. Très important également, il faut organiser le mouvement de votre jardin par rapport à un (ou plusieurs, si votre espace le permet) élément fort. L’idée est d’orienter les regards et les courbes vers cet élément et non vers le fond du jardin. Ce pourra être une pergola, un salon de jardin, une fontaine, tout élément structurant fera l’affaire. De ce point de vue, soulignons l’importance d’un point d’eau pour rendre un jardin relaxant. Pas de havre de paix sans une fontaine, une petite mare, un bassin ou une piscine.

Et puis, bien sûr, un endroit reposant, c’est un endroit habité, qui semble posséder une âme. Là encore, on ne se repose pas dans un hall d’immeuble. Evidemment, ce n’est pas le plus facile à créer. Pour y arriver, il ne faut pas hésiter à laisser parler sa personnalité. Comme dans votre intérieur, la décoration ajoutera ce supplément d’âme à votre extérieur. Cela passe par le choix de vos contenants pour les plantes, les objets décoratifs que vous pourrez poser ici et là, la sélection de vos éclairages, de vos meubles de jardin…

A l’extérieur, redonnez vie à vos objets

Pour aménager votre jardin, ne négligez pas la piste de la récup. Un vieil arrosoir fera un délicieux contenant pour une plante en pot. Une lanterne chinée en brocante pourra se transformer en un éclairage original. Même votre salon de jardin peut être de seconde ou de troisième main. Un peu de restauration et il aura le charme désuet des vieilles et belles choses.

Piscine : jetez-vous à l’eau !

Vous avez en projet d’installer une piscine dans votre jardin ? Bonne idée ! Mais attention, voici quand même 5 questions qu’il vaut mieux se poser avant de commencer les travaux. Votre commune ses règles d’urbanisme.

Pour construire une piscine, même une toute petite (au-delà de 10 m?), il faut déposer une déclaration préalable de travaux. Et si vous optez pour la belle piscine, au-delà de 100 m? de surface d’eau, il vous faut un permis de construire. En général, les piscinistes s’occupent des formalités administratives. Attention tout de même aux règles d’urbanisme spécifiques à votre commune ou à votre lotissement.

A quel endroit ?

Plusieurs critères sont à prendre en compte. Le premier, c’est l’harmonie générale de votre maison. La piscine doit s’intégrer de manière naturelle dans l’espace et ne surtout pas ni le dénaturer ni prendre toute la place. Le mieux est qu’elle joue (dans sa forme et sa situation) avec les lignes et l’aménagement de votre jardin. Bien sûr, il faut choisir un endroit ensoleillé, protégé du vent et des regards extérieurs.

Une piscine, mais laquelle ?

Eh oui, il existe plusieurs sortes de piscines, bien différentes. La plus simple à installer, c’est la piscine hors-sol, juste posée à terre. Facile et économique, mais moins esthétique et moins pratique qu’une piscine enterrée. La piscine à panneaux modulaires peut être hors-sol ou enterrée. Elle est l’amie des petits budgets. Si on veut voir plus grands, on peut opter pour une piscine monocoque. Elle est rapide à monter, mais il faut un professionnel pour l’installer. Enfin, le must, c’est la piscine maçonnée, qui permet toutes les formes et toutes les tailles. C’est aussi l’option la plus couteuse.

La sécurité

C’est la loi : les piscines enterrées doivent obligatoirement être équipées d’un système de sécurité. Pour faire simple, il en existe de quatre sortes : les alarmes, les barrières, les couvertures et les abris. Le choix se fera en fonction de l’usage que l’on a de sa piscine, de considérations esthétiques et, bien sûr, de son budget.

Et, combien ça coûte ?

Une piscine hors sol vous coûtera entre quelques centaines et quelques milliers d’euros, selon la taille et le matériaux. Mais pour une « vraie » piscine hors sol, comptez au moins 3 000 €. Une piscine en panneaux modulaire coûtera entre 5 et 15 000 € environ, en fonction de la taille. Pour une piscine enterrée, il faut compter environ 30 000 € mais, là encore cela peut être moins ou beaucoup plus, en fonction de votre projet. A noter que les accessoires éventuels, éclairage ou nettoyage automatique par exemple, peuvent considérablement alourdir la facture.