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Votre jardin est sous le soleil

Faites de l’ombre au potager

En été, les légumes et les fruits souffrent de la chaleur. Il faut cependant trouver  la solution qui apportera  toujours  une bonne exposition aux plantes tout en maintenant leur température entre 20° et 30°C. Les ombrières répondent à ces objectifs, tout en laissant passer à l’air ainsi que l’eau de pluie. Dans ce registre, vous trouverez les filets ou voiles d’ombrage. Les plus opaques retiennent jusqu’à 70% de luminosité. Ils se déploient rapidement dès que le soleil monte dans le ciel. Optez de préférence  pour des teintes  claires afin de diminuer la chaleur. Vous pouvez aussi installer un paravent, et y faire pousser des plantes grimpantes. D’ailleurs, associer la culture de plantes de différentes tailles permet de profiter de l’ombre portée par les plus hautes sur les plus basses.

une nécessité ?

Il suffit de quelques gouttes d’eau pour faire toute la différence. Les récupérateurs d’eau vous aideront à arroser votre jardin même en cas de pénurie.

La chanson disait “rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là haut”. Sauf que cette eau est devenue de plus en plus rare, et donc précieuse. Raison pour laquelle la conserver devient essentiel. Dans cette bataille contre la sécheresse, les récupérateurs d’eau sont vos meilleurs alliés.

Comment fonctionne un récupérateur d’eau ?

Relié à votre gouttière, le récupérateur d’eau collecte l’eau qui tombe sur votre toit. Si la pente est suffisante, il est ainsi capable de récupérer plus de 80% de celle-ci. un filtre intégré permet d’éviter de retrouver feuilles mortes et insectes dans votre cuve. Le toit de celle-ci empêche quant à lui la prolifération des algues ou autres micro-organismes. La distribution se fait ensuite à l’aide d’un robinet ou d’une pompe (pour plus de pression pour les modèles enterrés).

Le rendement d’un récupérateur se calcule en nombre de litres (en m²) par le niveau de précipitations (en mm) puis par le coefficient de perte lié au type de toiture (0.60 pour une toiture plate, 0.80 pour un toit en pente).

Quel type de récupérateur d’eau choisir ?

Un grand nombre des récupérateurs actuels sont des cuves aériennes. Faciles à installer, elles existent dans de nombreux designs pour mieux s’intégrer dans les jardins. Vous en trouverez ainsi en forme d’amphores ou de rochers.  Les cuves enterrées nécessitent quant à elles des travaux de terrassement. Lors de ceux-ci, elles peuvent être reliées aux canalisations de la maison (par exemple pour utiliser l’eau pour les WC). Leur autre avantage est de ne pas nécessiter de vidange hivernale, contrairement aux cuves aériennes qui risques de geler en restant exposé à l’air. Vous trouverez enfin des réservoirs en tissu polyester enduit. Ils restent cependant  peu répandus tant à cause de leur esthétique peu attrayante que de leur faible durée de vie (entre 10 et 15ans).

Le bon volume pour un jardin

Les cuves aériennes peuvent en moyenne contenir 200 à 2 000 litres. Les cuves enterrées présentent une contenance plus importante, de 1 500 à 5 000 litres. Ce qui leur permet de répondre aux besoins d’une maison et d’un jardin de 200 à 800m². De manière  générale, un potager nécessite 100l/m² et un jardin d’ornement entre 45 et 60 l par m². Tenez donc compte de la surface à arroser et à entretenir avant de préparer l’achat de votre récupérateur.

Que planter en cas de canicule ?

Conserver un beau jardin même en cas de canicule, cela peut aussi s’anticiper avec des plantes adaptées à la sécheresse et aux périodes de grosses chaleurs.

Certaines plantes vont dépérir dès que la température monte au-delà de leurs limites. Cela commence par la chute des feuilles, puis elles deviennent plus fragiles face aux parasites et aux maladies. Et cela dans le meilleur des cas. D’autres, au contraire, ont trouvé des solutions pour s’adapter, que ce soit grâce à un système  racinaire qui s’ancre plus profondément, des feuilles qui collectent et profitent mieux de la moindre goutte d’eau, ou en parvenant à limiter l’évaporation de celles-ci.

Certaines plantes sont particulièrement résistantes et ne demandent qu’un minimum d’apport aquatique. Il en est ainsi de l’agapanthe, une vivace vigoureuse aux fleurs bleues, originaire d’Afrique du Sud, de la bignone, une plante grimpante très fleurie, de la sauge de Jérusalem, du laurier-rose ou de la lavande, des classiques des jardins méditerranéens. Les plantes grasses ou les succulentes, comme les cactus, bien sur, mais aussi l’aloe vera ou encore l’agave s’épanouiront également en plein soleil. Pensez aux sedums rampants, pour couvrir rapidement de larges surfaces au sol. L’euphorbia myrsinite est aussi une plante de sol sec, qui se plait en plein soleil, ou dans une rocaille.

Des plantes moins connues pour vos jardins d’ornement

Nos jardins  sont en train de changer sous l’effet du climat et il faut accompagner cette modification en allant chercher  des plantes venues d’ailleurs.  Parmi elles, vous trouverez la verveine de Buenos Aires, qui s’adapte dans tous les sols , se ressème toute seule et attire les papillons. La corbeille d’argent apporte un peu de blanc au milieu de son feuillage vert. La santoline petit-cyprès est presque un arbuste, avec ses 50 cm de haut et ses 1m de large. Sa couleur jaune sera bienvenue dans vos plates-bandes. Si vous êtes plus amateur de bleu, tournez-vous vers la boule azurée, dont les teintes varient au fil des semaines. Originaire d’Uruguay, la jacobine fleurira jusqu’en octobre, donc vous pourrez en profiter longtemps. C’est également le cas de la floraison de l’orpin des jardins.

Et du côté des arbres ?

Concernant les arbres , tournez-vous vers l’olivier, le cyprès de Florence, le pin parasol ou le catalpa, qui sont tous très résistants à la sécheresse. L’amandier n’a pas non plus peur  du manque d’eau, du moment que vous l’arrosez suffisamment  dans les trois années qui suivent sa plantation. Ces arbres présentent un autre avantage dans votre jardin: ils apportent de l’ombre à vos autres plantes.

Un potager qui ne craint pas le soleil

Vous avez envie de légumes maison (et vous avez bien raison). Mais pas  de devoir y consacrer des heures pour que les plants sèchent sur pied, ni de les arroser à foison alors que les restrictions d’eau vous l’interdisent. Heureusement, il existe des légumes qui s’épanouissent même en cas de canicule. C’est le cas de la courgette, qui contient déjà beaucoup d’eau de manière naturelle, tout comme le concombre (il est composé de plus de 95% d’eau). Les poivrons, quant à eux, comportent de larges feuilles qui empêchent le sol de se dessécher : pratique ! Certaines variétés de vos légumes préférés sont plus adaptées à la chaleur. L’épinard Viroflay sera par exemple plus adéquat en période de canicule que celui que vous mangiez précédemment. Du côté des laitues, pensez aux batavias Carmen, Dorée de printemps ou Magenta. Mais vous pouvez aussi vous faciliter la tâche en vous tournant vers d’autres espèces qui se consomment de manière identique: l’arroche remplacera ainsi les épinards. Il en est de même pour la tétragone, relativement facile à produire.

Des solutions en plantes aromatiques

Le romarin ne craint aucune canicule, la sauge officinale parfumera votre jardin tout en décorant, en même temps que le thym. Ajoutez-y de la sarriette et de l’origan doré, pour un peu de variété. Ou de l’hélichrysum italicum, une aromatique au surprenant goût de curry, qui supporte à la fois les hivers froids et les sécheresses estivales.

Lequel, pourquoi, comment ?

Cet  été, plus que jamais, la paillage sera encore important au jardin. En solution pour économiser l’eau ou juste pour vous éviter du travail ?

Auparavant, le paillage était principalement constitué de paille. D’où son nom. Mais de nouvelles techniques et matériaux sont passés par nos jardins, et maintenant,  vous en trouverez sous de nombreux matériaux, des plus originaux (comme des cheveux vendus pour cet usage par Capillum) aux plus décoratifs (à l’instar de morceaux de bois teintés).

A quoi sert le paillage ?

Le paillage a l’effet d’une couverture isolante sur le sol. En été, il limite l’évaporation et réduit la fréquence des arrosages. Selon des estimations, un paillage efficace pourrait réduire les besoins en irrigation de près de 40%. Il économisera aussi votre énergie, puisqu’il empêche de mauvaises herbes de pousser en les étouffant et en les privant de lumière. Et en se décomposant (dans le cas d’un paillage naturel), il apporte des éléments nutritifs essentiels à vos plantations.

Quels sont les différents types de paillage ?

Les paillis organiques restent souvent privilégiés par les jardiniers. Parmi eux, vous trouverez ainsi une utilité à la tonte du gazon, à condition de l’avoir fait sécher au préalable et de ne pas l’utiliser en couche de plus d’un centimètre d’épaisseur. De même, les algues constituent un paillage intéressant, si vous  les avez laissées sécher plusieurs semaines à l’air libre pour éliminer leur sel au préalable. Les fanes de légumes, comme les orties ou fougères, peuvent être directement déposées au pied de vos plantes, ainsi que les feuilles mortes ou branches d’arbres. Le BRF ( Bois Raméal Fragmenté), un mélange de branches broyées, compte parmi les matériaux organiques bruns les plus utilisés. Quant aux coques de cacao, si elles sont appréciées pour leur couleur cuivrée comme pour leur apport en azote, phosphate et potasse, il faut rester prudent avec elles: elles sont toxiques pour les chiens !

Le paillage minéral, quant à lui, comprend les pierres, les ardoises, les morceaux de tuile ou la pouzzolane. Parfait pour les jardins secs, il reste à éviter au potager, car il se mélange à la terre et gêne les récoltes. Plus rarement utilisée, la laine de mouton absorbe jusqu’à 30% de son poids en eau et constitue ainsi un réservoir d’humidité. Souvent  synthétiques, les toiles de paillage aussi peuvent être naturelles. Ainsi, les rouleaux de chanvre ou de sisal sont biodégradables: avec eux, pas de risques de déchets plastique.  Car c’est souvent ce qui est reproché aux paillages synthétiques, comme géotextiles. Ils sont la source d’une pollution environnementale qui ne peut plus être négligée actuellement.

Comment bien pailler ?

Avant de poser votre paillage prenez soin de désherber l’emplacement voulu. Arrosez la terre au préalable (et après la pose). Vous pouvez superposer plusieurs paillages différents, en gardant en tête que vous ne devez appliquer que des couches fines des matériaux fins. Par contre, les matériaux plus épais (comme la paille ou les morceaux de bois) peuvent constituer des couches jusqu’à 7cm d’épaisseur.

dans les grands

La culture en pots a un grand avantage: elle peut se pratiquer partout, quelle que soit la surface dont vous disposez. Mais elle est encore plus efficace en suivant les conseils ci-dessous.

De nombreuses plantes peuvent tout à fait se cultiver en pots. Il en est ainsi des vivaces, des annuelles, des bulbeuses, des ornementales, mais aussi des plantes potagères. Tomates, choux, laitues ou radis n’ont pas nécessairement besoin d’être mis en pleine terre avant d’arriver dans vos assiettes.

Choisissez votre pot

Il existe aujourd’hui une grande variété dans les matières des pots. Ceux en terre cuite permettent la circulation de l’eau et de l’air. Mais ils sont lourds et fragiles et vous n’aurez peut-être pas envie de les déplacer régulièrement. Les pots en géotextile assurent une aération optimale et un bon développement des racines. Leur défaut: l’eau s’évacue un peu trop lors de l’arrosage. Les bacs en bois protègent  bien les racines mais nécessitent un entretien régulier afin de ne pas pourrir à cause de l’humidité. Légers et peu onéreux, les pots en plastique chauffent facilement au soleil, ce n’est pas idéal pour les racines. Dans tous les cas, pensez à arroser suffisamment: l’eau s’évapore plus vite en pot qu’en pleine terre.

Ne lésinez pas sur la taille

Plus le pot est grand, plus la plante a de l’espace pour développer ses racines et trouver les éléments nutritifs dont elle a besoin.  Pour agrandir encore cette place, plutôt que de mettre des cailloux au fond du pot pour le drainage, percez-y quelques trous qui permettront au surplus d’eau de s’évacuer facilement. Par contre, pensez à vider régulièrement l’eau dans la coupelle placée en dessous, afin d’éviter sa stagnation.

Un bon substrat

Dans un pot, c’est vous qui apportez ce dont la plante a besoin. Privilégiez un terreau riche et léger. Certains d’entre eux contiennent un champignon mycorhizien, appelé Glomus intraradices, qui agit comme une extension du système racinaire des plantes. il leur permet de puiser eau et éléments nutritifs en plus grande quantité. Donc, vérifiez la composition de votre terreau, ou ajutez-y de la mycorhize au besoin.  Les plantes les plus exigeantes (comme les aubergines et les tomates) apprécieront également un apport en engrais enrichi en azote et en potassium.

Soignez la mise en pot

Prenez le temps d’acclimater vos plantes progressivement à la température extérieure, en les exposant dehors quelques heures par jour seulement au début. Lors de leur mise en pot définitive, arrosez-les suffisamment: l’eau doit s’écouler par les trous que vous avez percés. Cela favorisera l’enracinement de la plante.